Valenton d'hier et d'aujourd'hui

VALENTON D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Les quartiers

Les Vignes

Au XIIIe siècle, en dehors de la rue principale (actuelle rue du Colonel Fabien), la viticulture était l'activité essentielle des villageois. Les vignerons devaient conduire leurs cuves et leur
vendange à la cour du village de Valenton et livrer en impôt le tiers de leur pressage. Le ban des vendanges était publié par crieur. Les vignerons n'avaient le droit de vendanger qu'après la publication de ceux-ci, ce qui permettait à des agents de surveiller les vendanges et de percevoir les redevances. Les vignes furent prospères jusqu'au XIVe siècle (1384) où la guerre de cent ans eut raison de la culture.
A la fin du XVIIIe siècle, ce qu'on appelle aujourd’hui le quartier des vignes avait pour nom le quartier des Grouettes.

La vie aux siècles derniers

27 juin 1862 : Utilisation du lavoir.

 De nombreuses plaintes étant parvenues au sujet des places que beaucoup de personnes de Limeil occupent à la fontaine le conseil municipal décide de faire payer les étrangers à la commune.  

15 fev 1834 : délibération pour recommander une famille de manouvriers pour le prix Monthion

Où l'on voit une famille ouvrière de 8 enfants accueillir, nourrir et élever une jeune orpheline.
 

Valenton sous l'Ancien Régime

Une jeune fille séduite, un enfant sans père (1780)

Un édit de Henri II de février 1556, repris en 1585 et en 1708, ordonna aux filles non mariées et aux veuves qui attendaient un enfant de déclarer leur grossesse sous peine de mort, ceci afin d’éviter les infanticides. Mais l’édit ne précisait pas où devait être faite cette déclaration.

À Paris, les déclarations se sont faites devant les commissaires au Châtelet ; dans le reste du royaume, elles le furent en général au greffe ou devant un juge. On y trouve l’identité de la mère et, le cas échéant, celle du père et les circonstances.

A Valenton on peut trouver dans les registres paroissiaux une telle déclaration. Celle-ci a été faite en 1780 devant le prévôt et juge de la prévôté et châtellenie de Valenton. Elle concerne Marie Anne Rivière et Marc Marchais compagnon charpentier. Un enfant est né le 24 février 1781, sous le nom de sa mère. A sa naissance son parrain est Clément Marchais le frère de son père, ce qui montre que la jeune fille n’a pas été complètement abandonnée même si le père de l’enfant ne l’a pas épousée.

Cliquez ici pour lire la déclaration et l'acte de naissance de l'enfant

14 janvier 1761 : Bail à Ferme : Antoine de Rancher, seigneur de
Mondétour à Pierre Jean Baptiste Gouauls et Marie
Louise Lesebble

Ce document montre la part de revenu que le bailleur qui est ici un conseiller au parlement de Paris, propriétaire à Valenton, retient sur ses preneurs, un laboureur et sa femme. Cette part est fournie en nature, en argent et en travail. Le travail consiste en labourage, transport, fauchage pour le compte du propriétaire bailleur.
Fut présent Messire Antoine De Rancher, chevalier, seigneur de Mondétour autres lieux, conseiller honoraire au
parlement demeurant à Paris, rue de luniversité, paroisse Saint Sulpice, lequel a par cette présente fait bail et donné à titre de ferme et loyer pour neuf années et neuf dépouilles [1] entières et consécutives qui ont commencé pour lever les jachères à la Saint Martin mil sept cent cinquante sept, pour semer à pareil jour mil sept cent  cinquante huit et pour récolter aussy à pareil jour de lannée mil sept cent cinquante neuf, et promis faire jouir Pierre Jean Baptiste Gouauls, laboureur, et Marie Louise Lesebble, son épouse, quil autorise à leffet des présentes, demeurant ordinairement à Valenton, ce jour à Paris, à ce présent et acceptant les preneurs et attenant pour eux audit titre de fermage et loyer pendant ledit temps de touttes les terres labourables, prés, luzernes et sainfoing dépendant de la ferme de mondit Sieur Deschamps, size à Valenton, avec tous les bâtiments de ladite ferme, à lexception néanmoins dune pièce de sainfoing contenant neuf arpents, size au dessus de lenclos du jardin de mondit sieur bailleur, plus de trois arpents de pré en une pièce nommée La Saussay Pidou, dun quartier de pré sy sous Limeil ainsy que de touttes les vignes et terres que mondit Sieur Bailleur a donné à bail à rente et, enfin, de la basse cour dépendante de la maison, du colombier, et de tous lenclos et jardin dudit sieur Bailleur pour jouir par lesdits Gouauls et sa femme desdites terres bâtiment cy dessus désignés pendant ledit temps de neuf dépouilles audit titre de fermage et loyer.
 

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